Les fonds générés ont permis d’améliorer le fonctionnement des communes et de renforcer l’offre en équipement à travers la construction et la réhabilitation des infrastructures.
Le dernier exercice a été un bon cru pour le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (FEICOM) dont la plupart des indicateurs sont au vert. En 2019, la Banque des communes a réalisé un chiffre d’affaires de 178,516 milliards de francs CFA alors que les prévisions tablaient pour 155,826 milliards de recettes.
Une hausse de 28 milliards en valeur absolue et de 114,56 % en valeur relative par rapport aux objectifs de départ qui traduit un solide encrage financier dont l’entreprise a besoin au regard de son important rôle dans la mise en place de la décentralisation qui confère plus d’autonomie aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
Pendant la période considérée, 85 milliards ont été reversés aux communes, soit une augmentation de 5 milliards par rapport au précédent exercice. Cet accompagnement financier a permis aux municipalités d’améliorer notamment leur cadre infrastructurel et de subvenir aux problèmes de fonctionnement.
Dans cette optique, les municipalités ont bénéficié d’un financement de 106 projets pour près de 11 milliards.
Des résultats encourageants qui pourraient être consolidés si l’on s’en tient aux tendances positives observées au premier semestre 2020, en dépit de la conjoncture défavorable liée à la pandémie du Coronavirus.
La Banque des communes constitue un maillon important pour l’essor des municipalités à travers le financement des infrastructures, entre autres, la construction des hôtels de ville, des marchés, des gares routières, l’adduction d’eau, l’éclairage public…
Faut-il le rappeler, en plus des recettes propres et du financement public à travers la dotation générale de la décentralisation de 50 milliards destinés aux 374 communes et communautés urbaines, les CTD éprouvent de réelles difficultés de fonctionnement.
C’est dire qu’avec les élections régionales prévues le 6 décembre 2020 qui verront la mise en place des Conseils régionaux, la responsabilité du FEICOM sera plus accrue pour assurer un développement optimal des collectivités territoriales décentralisées.