La Cour Constitutionnelle ivoirienne ne devait pas trancher sur la liste définitive des candidats avant le 16 septembre 2020. Mais, à la surprise générale, l’instance supérieure ivoirienne a rendu son verdict dans l’après midi du 14 septembre 2020, disqualifiant divers candidats dont Guillaume Soro alors que celui-ci était suspendu à un arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) prévu tomber ce 15 septembre.
Et dans cet arrêt dont Financial Afrik a copie, rendu ce mardi, en réponse à une requête introduite par l’ancien premier ministre, le 2 mars dernier, La Cour demande à l’Etat de Côte d’Ivoire à surseoir à tous les actes pris subséquemment à l’ordonnance du 22 avril 2020 et à lever tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits civiques et d’être élu, et ce jusqu’à la décision de la Cour sur le fond de l’affaire.
La Côte d’Ivoire s’était retirée de la Cour d’appel en avril dernier au beau milieu de la procédure mais cette décision de l’avis de la CADHP est astreinte à un préavis d’un an et ne saurait dans tous les cas concerner les affaires en cours d’instruction.