Après le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne prévu le 31 octobre 2020, c’est depuis Paris que Guillaum Soro, l’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne a réagi. Ce jeudi 17 septembre, il a réaffirmé lors d’une conférence de presse, avec fermeté que sa candidature demeure « irréductible et irrévocable ». Le président de « Générations et peuples Solidaires » (GPS), a lancé un appel à ses confrères de l’opposition pour la mise en place d’une large coalition électorale contre la candidature du président sortant Alassane Ouattara jugée illégale par son opposition.
Si d’un côté Guillaume Soro, qui semble ragaillardi par la Cour africaine des droits de l’homme qui a ordonné ce mardi 15 septembre à l’État ivoirien de « lever immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu », l’intéressé clame haut et fort que sa candidature ne souffre d’aucune contestation, de l’autre, il estime que les conditions de régularité du scrutin ne sont pas réunies avec la candidature du président sortant Alassane Ouatarra « participer à cette élection c’est cautionner le coup d’État civil de Monsieur Ouattara, c’est pourquoi j’en appelle à une unité d’action de l’opposition pour stopper Monsieur Ouatarra dans sa folle aventure par tous les moyens légaux et légitimes » interpelle Guillaume Soro quitte à repousser la date de l’échéance pour barrer la route à la candidature du président sortant.
De quelle marge de manœuvre disposerait-il depuis son exil parisien pour influer sur le cour du scrutin à venir. Son appel sera-t-il entendu par le PDCI d’Henry Konan Bédié ? wait and see.