Journaliste, promoteur d’événements tels que les Bâtisseurs de l’économie africaine et les Ascom, Michel Russel Lohoré est depuis l’an dernier l’auteur du Who’s Who in Côte d’Ivoire, un ouvrage avec lequel il ambitionne de contribuer à la promotion du label ivoire dans toute sa diversité. Le 28 septembre prochain, il dévoilera l’édition 2020.
Qu’est-ce qui vous a incité à publier ce livre ?
Le Who’s Who in Côte d’Ivoire est plus qu’un livre. C’est un support qui a pour vocation de valoriser, chaque année, l’excellence ivoirienne. La Côte d’Ivoire, est un poids lourd en Afrique, dans la sous-région ouest-africaine. Ce statut s’est encore conforté après la grave crise postélectorale de 2011, eu égard à la dynamique vigoureuse que connaît son économie. Cependant, les compétences ivoiriennes, elles-mêmes, ne sont pas beaucoup connues à l’extérieur. A part quelques artistes et fleurons sportifs. Mais il y a beaucoup d’autres talents qu’on nous envierait. Cette initiative vient donc contribuer à valoriser nos meilleures références des secteurs qui font la richesse de la Côte d’Ivoire. Nous pensons que nos plus belles réussites doivent être davantage connues de notre jeunesse et reconnues au-delà de nos frontières.
Quelle est la particularité de la 2 ème édition du Who’s Who in Côte d’Ivoire ?
Elle se situe dans la droite ligne de la toute 1 ère édition. C’est la bible de l’excellence ivoirienne. Là où vous pouvez puiser des informations inédites sur le parcours professionnel et la vie de nos talents. L’initiative, même si l’idée a germé il y a 25 ans, n’est pas une nouveauté en soi. Dans des pays comme la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, etc, il y en a un chaque année, mis à jour au fil des parutions. Le nôtre marque sa différence par la proximité, les photos inédites, le souci du détail et de la confidence. Le style est un peu particulier : un mélange d’interviews, de reportages, de récits afin de mettre amplement en exergue les faits d’armes.
En matière de sélection et de promotion de l’excellence, il est primordial de dire qui a fait quoi. C’est d’ailleurs ce qui légitime les personnes retenues. En plus de nos questionnaires, nous avons rencontré la plupart des sélectionnés. C’était une exigence. Une fois les textes rédigés, nous les leur avons soumis pour validation. C’était aussi une exigence. Le Who’s Who in Côte d’Ivoire se veut un outil indispensable pour les institutions, les ambassades, les entreprises, les ministères, les investisseurs, les professions libérales, etc, qui y trouvent des informations importantes sur de potentiels interlocuteurs, partenaires et clients. Le cru 2020 a vu le jour dans un environnement à la fois inédit et compliqué. Il y a bien sûr le contexte né de la crise sanitaire de la Covid-19. Il nous paraissait aussi important de tenir compte de l’actualité mouvante du pays. Le Who’s Who 2020 comprend 82 portraits, soit 552 pages contre 416 en 2019. C’est une édition qui véhicule à la fois le mérite, la résilience et l’ambition.
Que gagne la Côte d’Ivoire à disposer d’un Who’s Who ?
Notre pays aspire à l’émergence. Il est donc important de développer ce genre d’initiatives pour inciter davantage nos compatriotes à la culture du mérite et de mettre à l’honneur les hommes et les femmes qui oeuvrent à la réputation et à la notoriété de la Côte d’Ivoire. Nous avons des ressources humaines de qualité. Notre idée forte, c’est de partager des trajectoires inspirantes avec la jeunesse et de faire davantage connaître nos meilleurs talents. De notre point de vue, avoir son portrait dans le Who’s Who in Côte d’Ivoire doit susciter de la fierté. C’est véritablement un honneur pour les entrants.