Ce vendredi 25 septembre 2020, le nouveau président de la transition, le colonel major Bah N’Daw, et son vice-président, le Colonel Assimi Goita, ont procédé à leur prestation de serment devant la cour suprême du Mali.
Ces deux personnalités ont été désignées par le Comité national pour le salut du peuple (CNPS), le 21 septembre 2020, pour diriger la transition au Mali. Il faut que pendant 18 mois, le président et son vice-président sont chargés d’organiser l’élection présidentielle libre, transparente, fiable et crédible avant de remettre le pouvoir au président qui sera légitimement élu par le peuple malien.
C’est à 10heures 46 minutes que la cour a fait son entrée dans la salle au centre international des conférences de Bamako. Aussitôt, le président de la cour suprême ouvre la séance, mais en absence du président et de son vice-président de la transition. Deux minutes après, la cérémonie est interrompue pour permettre l’entrée et l’installation des deux personnalités. Après cette installation, la cérémonie a démarré par la lecture du décret de désignation de Bah N’Daw, président de la transition et du Colonel Assimi Goita, vice-président. Puis, le procureur de la République près la Cour suprême, Boya Dembélé, a fait la lecture de son réquisitoire dans lequel il présente les deux personnalités au public.
En prêtant serment Bah NDaw, a usé du rituel usité : «je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution, la charte de la transition et la loi, de remplir mes fonctions dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’Unité nationale, l’Indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national. Je m’engage solennellement et sur l’honneur à mettre tout en œuvre pour la réalisation de l’unité africaine ».
Il s’agit d’un serment court, qui installe le colonel Bah N’Daw, président de la transition, Chef de l‘Etat et Colonel Assimi Goita, vice-président de la transition à leurs fonctions.
Par ailleurs, le procureur revient à la charge en rappelant qu’au président et au vice-président de la transition que la vie de la personne humaine demeure sacrée en République du Mali et que nul ne doit dépasser quarante-huit heures en détention provisoire sans que cela ne soit justifié par la justice. Par contre, le procureur a invité les nouvelles autorités à libérer toutes les personnes arrêtées pendant les évènements du 18 août 2020 ou à les présenter rapidement devant un juge.
Après avoir reçu les insignes de la République, le président de la transition, le Chef de l‘Etat, Bah N’Daw, a livré ses premiers mots au peuple malien.
Dans son discours, il promet de se battre de toutes ses forces pour honorer cette confiance portée en ma modeste personne. Il a également promis de conduire une transition stable et apaisée dans le délai convenu. « Je serai toujours disponible pour service le Mali. Service le Mali, cela doit être un honneur pour tous les Maliens », a-t- il déclaré, avant d’ajouter : « Il ne faut pas avoir peur des mots, le Mali est ébranlé, humilié par ses propres enfants ». Selon lui, la transition ne saura pas tout faire, mais elle va se donner des priorités. « Je suis prêt au sacrifice, prêt au sacrifice suprême pour que le Mali demeure… Ma satisfaction sera de transmettre le témoin au président qui sera légitimement élu »
Notons qu’à la fin de la séance, le médiateur de la communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest,en la personne de Goodluck Jonathan, n’a pas caché sa satisfaction « Aujourd’hui, nous avons assisté à la prestation de serment de S. E. M. Bah N’daw et du colonel Assimi Goita en tant que président et vice-président du gouvernement de transition du Mali ». Avant de dire que «L’équipe de médiation de la Cedeao félicite les nouveaux dirigeants maliens et leur souhaite plein succès alors qu’ils s’engagent dans une tâche de 18 mois de rétablissement de la normalité, de stabilisation du pays, d’unification du peuple et de supervision du processus qui produira le prochain président démocratiquement élu de ce beau pays, le Mali », a-t- il souhaité.
Un commentaire
Le nouveau pouvoir au Mali d’abord de vrait se débarrasser de l’influence néo coloniale française et chasser l’armée française dans la région du Sahel, opération serval est une occupation coloniale française, serval un animal qui urine 30 fois pour marquer son territoire !!! la France considère la région du Sahel territoire français.
vous les africains réveillez-vous de votre torpeur.
la France soutien les dictateurs corrompus traîtres à leurs peuples, la France derriere les conflits politiques, ethnique, tribaux, inter-religieux… coup d’état…
la France empêche le destin des pays de l’Afrique de l’ouest francophones de se réaliser.
la ou il y a la francophonie il y a que misère, pauvreté, et la merde.
les pays africains devraient se tourner vers les pays sérieux et très avancés, comme l’Allemagne, l’italie, Russie, la Chine….