Le Naira a subi plus de pression sur le marché parallèle, se négociant à 467 contre le dollar, après que la Banque Centrale du Nigeria (BCN) ait abaissé les taux d’intérêt de 100 bps à 11,5 %, dans un mouvement surprise visant à stimuler la reprise après la chute des prix du pétrole au début de l’année et les effets du coronavirus.
Une note de service partagée avec les
banques signalant la rareté croissante des dollars sur le marché, laisse entrevoir la possibilité de nouvelles restrictions pour limiter les achats de devises, car les ventes par Bureau de Change sont clairement insuffisantes pour répondre à la demande.
«Avec de telles restrictions à l’horizon, nous nous attendons à ce que le Naira soit à la baisse et à une certaine stabilité à court terme », indique l’analyse hebdomadaire de AZA, première plateforme panafricaine non bancaire de fournitures de devises.