La Banque panafricaine United Bank for Africa (UBA) résiste pour l’heure à l’impact du ralentissement économique causée par la chute des prix du pétrole et la Covid-19.
L ‘Agence de notation financière Fitch rating a confirmé la notation par défaut de l’émetteur à long terme (IDR) à « B », les perspectives étant passé de négatives à stables. Fitch indique que UBA est en mesure d’absorber les chocs modérés dus à des risques à la baisse soutenue sur l’environnement opérationnel au niveau de risque accru dans les activités bancaires et aux risques qui en résultent pour ses finances.
En d’autres termes, il faudra plusieurs trimestres avant que l’ampleur de la crise sur les entreprises et les ménages ne soit prise en compte dans ses mesures financières. Aussi, Fitch prévoit « de réduire les risques à court terme pesant sur les fondamentaux de crédit de la banque en raison des retombées économiques résultant de la chute des prix du pétrole et de la pandémie de coronavirus« .
Un risque important devrait toutefois peser sur la qualité des actifs bancaires qui pourraient se détériorer si la reprise économique tarde à s’effectuer.
UBA se repose sur une franchise panafricaine avec des filiales dans 19 pays en dehors du Nigeria (avec 60% du résultat net et 29% des actifs à la fin du 1er semestre 2020 provenant du reste de l’Afrique). Une empreinte géographique précise le rapport qui favorise une plus grande volatilité des bénéfices qui pourrait résulter de l’impact de la conversion des devises des activités à l’étranger, qui a été importante ces dernières années.