Le ministre algérien de l’industrie et des mines, Ferhat Ait Ali Braham, a annoncé le 6 octobre 2020 que ses services ont enregistré un total de 133 demandes d’agréments pour l’importation de tous types de véhicules neufs depuis l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges de l’industrie automobile.
Selon le ministre qui s’exprimait en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la commune de Tizi-Ouzou située à 100 km à l’est d’Alger, ces demandes seront « toutes étudiées » et les candidats « auront leurs réponses dans un délai de 30 jours ».
Le gouvernement algérien avait interdit en mai 2020, l’importation de pièces destinées aux usines de montage de voitures, ceci quelques années après le lancement d’une industrie automobile censée réduire sa facture d’importation. Deux mois plus tard, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’adoption des décrets concernant les cahiers des charges relatifs au montage de véhicules et à l’importation de véhicules neufs, entre autres.
« Il fallait alimenter le marché national en attendant que des investisseurs sérieux émergent », a ajouté le ministre Ferhat Ait Ali Braham cité par l’agence de presse nationale. Justifiant ainsi la décision « d’ouvrir le marché à l’importation de véhicules neufs ».
Selon les nouvelles dispositions, l’importation de véhicules neufs est ouverte aux concessionnaires constitués sous la forme de sociétés commerciales et titulaires d’un agrément définitif délivré par le ministre chargé de l’Industrie. L’activité est exclusivement réservée aux « sociétés commerciales dont le capital social est détenu entièrement par les opérateurs nationaux résidents ».