La Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), placée sous gestion du comité d’administration provisoire de la Banque centrale du Congo (BCC) depuis mai 2016, est mise en « liquidation forcée », selon un avis signé le 9 octobre 2020.
« Conformément aux dispositions des articles 22, 23 et 56 de la n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, la Banque International pour l’Afrique au Congo, en sigle B.I.A.C. s.a., est mise en liquidation forcée », lit-on dans le document signé par Déogratias Mutombo, le gouverneur de la BCC. À cet effet, poursuit-il, « le Groupement AB LEGAL VAN CUTSEM – GLOBAL BUSINESS AND CONSULTING (GBC SARL) – LUALABA Et ASSOCIES SCRL, en sigle Groupement A.G.L., a été nommé Liquidateur de cette Institution bancaire dissoute ».
« En conséquence, la Banque centrale du Congo demande aux actionnaires, administrateurs, déposants et toute personne disposant à titre quelconque d’un droit sur les fonds ou avoirs conservés ou détenus par la Banque International pour l’Afrique au Congo en sigle B.I.A.C. s.a., d’adresser en application des dispositions de l’article 64 de la loi précitée, au liquidateur sus nommé dans un délai de soixante (60) jours francs à dater de l’affichage du présent avis au siège social, pour les résidents et cent vingt (120) jours pour les non résidents, un mémoire contenant à l’état de leurs créances », conclut l’avis.
Le comité de gestion était chargé de présenter un plan de redressement de la banque cinquantenaire aux 100 agences, et dont les actifs devaient être rachetés par des repreneurs. Il devait aussi apporter des solutions garantissant les retraits journaliers réclamés par les épargnants. Mais les efforts n’ont pas abouti.