Le PDG de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas Zézé, en mission en Afrique Centrale, le 21 septembre 2020, a signé avec la République du Congo pour la notation du pays et de plusieurs entreprises publiques. La signature de l’accord avec l’agence de notation entérinée par le ministre des Finances et du Budget, Calixthe Nganonga, permet au Congo de recouper les appréciations des agences internationales par l’expertise des agences africaines mieux imprégnées des réalités locales.
Les notations de Bloomfield fournies en monnaies locales enlèvent à la note le fameux préjugé extérieur. «La notation du Congo en monnaie locale détermine sa vraie capacité financière alors que celle en devise étrangère évalue sa capacité à rembourser en devises étrangères. Or, nous savons que la majorité des pays africains ont de faibles réserves de devises », a déclaré Stanislas Zézé en substance. «La notation en devise étrangère ne met pas vraiment en valeur la performance économique réelle des économies africaines et leur vrai potentiel».
Après l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est, Bloomfield Investment Corporation va ouvrir un bureau régional de la CEEAC (Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale) à Brazzaville, en sachant que Bloomfield a déjà une représentation à Douala, au Cameroun. Fort de plus 1000 notations financières accordées en treize ans d’activité, Bloomfield Investment Corporation compte s’impliquer dans l’amélioration de la qualité de l’information financière et la réduction de l’asymétrie d’informations sur tous les marchés des capitaux en Afrique. Pour Bloomfield cela permettra de rendre le marché des capitaux africains plus profond et plus attractif. « C’est l’argent de l’Afrique qui va développer l’Afrique », affirme souvent Monsieur Zézé.
