L’Ouganda du président Yoweri Museveni est noté B2 par Moody’s avec perspective stable. Cette cote de crédit traduit les défis économiques et institutionnels structurels, une érosion soutenue de la vigueur budgétaire ces dernières années et une vulnérabilité élevée au risque d’événement, souligne le rapport de l’agence de notation publié le 7 octobre 2020.
Les performances de croissance de l’Ouganda ont été proches de celles de ses pairs notés B au cours de la dernière décennie, avec une croissance du PIB réel de 5,4% en moyenne par rapport avec une médiane de 4,3% pour les pays notés B. Malgré cette solide performance, cependant, la croissance réelle a été volatile, allant d’un maximum de 9,4% à l’exercice 2011 à un minimum de 3,1% à l’exercice 2020.
La volatilité de la croissance a été en partie due à secteur qui est vulnérable aux conditions météorologiques imprévisibles (comme identifié dans notre rapport sur les risques environnementaux et leur impact sur les souverains). De plus, les secteurs du commerce et de la construction, qui représentent ensemble environ 20% du PIB, sont changements dans la situation sécuritaire régionale, en particulier au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo voisins.
Le PIB réel a augmenté de 6,8% au cours de l’exercice 2019 (qui s’est terminé le 30 juin 2019), grâce à une forte croissance du secteur des services, reflétant augmentation du commerce, des technologies de l’information et des communications (TIC) et des activités financières et d’assurance, ainsi que des performances dans l’industrie et l’agriculture, soutenues par des conditions pratiques favorables. L’effet de la pandémie de coronavirus s’est fait sentir au second semestre de l’exercice 2020 après une croissance solide (bien que déjà en décélération) au premier moitié.