L’ancien président français, Nicola Sarkozy, a été mis en examen pour « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de financements libyens de sa campagne électorale de 2007, rapportent des sources de l’AFP. Cette poursuite est la quatrième dans ce dossier pour l’ex-président, obligé d’apporter des éclaircissements dans cette affaire.
« J’ai appris cette nouvelle mise en examen avec la plus grande stupéfaction (…) », a-t-il indiqué sur sa page Facebook, en réaction à cette nouvelle inculpation. Voici donc, ajoute-t-il, franchie une nouvelle étape dans la longue liste des injustices commises tout au long de l’affaire dite du prétendu « financement libyen » de ma campagne électorale de 2007.
Et d’ajouter : « après quatre journées d’interrogatoire, au cours desquelles j’ai répondu à toutes les questions qui m’ont été posées sans jamais être mis en difficulté, mon innocence est à nouveau bafouée par une décision qui ne rapporte pas la moindre preuve d’un quelconque financement illicite ». L’ancien locataire du Palais de l’Elysée a également laissé entendre que « cette machination » orchestrée par ses adversaires pour stopper ses nouvelles ambitions politiques ne passera pas.
Les ennuis judiciaires de l’ancien chef d’État français commencent entre 2011 et 2012 par des révélations de Mediapart, selon lesquelles le Guide libyen Mouammar Kadhafi avait sponsorisé sa campagne présidentielle à hauteur de 50 millions d’euros. Par la suite, le Parquet national financier s’est saisi du dossier pour demander des éclaircissements à l’intéressé.
En 2018, ce dernier a été inculpé pour une première fois pour répondre de ces accusations. Dans la même veine, il est également reproché à l’homme politique d’avoir obtenu un financement illégal de son autre campagne présidentielle de 2012. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy devra répondre à cette seconde accusation entre mars et avril 2021.