Par Issouf Kamagaté
Le port de San Pedro en attend son terminal minéralier pour passer à une capacité de plus de 100 millions de tonnes/an. Le directeur général du port de San Pedro, Hilaire Lamizana est préoccupé par la réalisation du terminal minéralier qui va doper la capacité d’accueil du port autonome de San Pedro (PASP).
D’un coût global de 1038 millions d’euros, ce terminal comprend également une zone de stockage de 200 ha et trois postes de quais va accueillir la production des différents gisements miniers de la zone de l’Ouest par le canal d’un chemin de fer d’un montant de 1033 millions d’euros. Cette voie ferrée sera construite depuis le Grand ouest pour atteindre le Port autonome de San Pedro y compris 200 ha de zone de stockage, convoyeurs et trois postes à quais.
Selon une fiche technique du ministère des Mines, certaines localités de la zone de l’Ouest regorgent de nombreux gisements miniers, entre autres les minerais de fer des monts Klahoyo (2 milliards de tonnes) et Gao (1,2 milliards tonnes) ; les réserves de nickel de Samapleu d’une capacité de 50 millions de tonnes et celle de Touba et Biankouma (254 millions tonnes).
Le port de San Pedro semble être la site le plus proche pour favoriser l’écoulement rapide et efficace deS produits. D’où la réalisation du chemin de fer qui va par ailleurs désenclaver le grand-ouest.