Les sondages sont formels. Le président américain sortant, Donald Trump, est irrémédiablement dépassé par son rival démocrate, Joe Biden, crédité d’une tendance en augmentation dans les fameux « Swing States ». C’est justement dans ces Etats (Arizona, Floride, Caroline du Nord ou encore la Pennsylvanie) , que le milliardaire essaie de se concentrer pour se refaire une santé électorale à deux jours d’un scrutin qui le donne perdant dans la plupart des scénarios.
Sur le vote populaire, Joe Biden, est crédité de 51% des voix contre 43% pour son adversaire selon un sondage Reuter réalisé du 27 au 29 octobre. Quelque 90 millions américains ont déjà voté, par anticipation, ce qui est interprété aussi comme un avantage pour l’adversaire de Donald Trump. La difficulté pour le candidat démocrate reste la course aux grands électeurs. C’est sur ce point que Donald Trump avait coiffé Hillary Clinton au poteau lors des élections de 2016. Pour rappel, au moins 270 grands électeurs sont nécessaires pour accéder à la Maison Blanche.
Selon Reuters/Ipsos, la course sera serrée jusqu’au bout en Floride, en Caroline du Nord et en Arizona. En Pennsylvanie, dans le Michigan et dans le Wisconsin, trois Etats qui avaient voté contre Hillary Clinton en 2016, Joe Biden est donné gagnant, mais le retard de Donald Trump n’y est pas pour autant définitif. Et même s’il perd le Michigan et le Wisconsin, l’actuel locataire de la Maison blanche pourra l’emporter s’il arrive en tête dans tous les autres Etats qui l’ont choisi il y a quatre ans.