Le résultat net de l’Office national des télécommunications (ONATEL) du Burkina Faso a connu une baisse de 4% au troisième trimestre 2020 comparé à la même période de 2019, ont annoncé les dirigeants de cette société de téléphonie basée à Ouagadougou.
Ce résultat est passé de 21,320 milliards de FCFA au 30 septembre 2019 à 20,471 milliards de FCFA au 30 septembre 2020, soit une diminution de 849 millions de FCFA.
Pour sa part, le chiffre d’affaires de l’ONATEL a enregistré une légère progression de 1%, à 117,275 milliards de FCFA contre 116,128 milliards de FCFA au troisième trimestre 2019. Selon les responsables de l’ONATEL « l’augmentation de la base clients, l’amélioration des revenus de la data mobile et du mobile money sont à l’origine de cette croissance ».
De son côté, le résultat des activités ordinaires s’est replié de 2,4% s’établissant à 29,383 milliards de FCFA contre 30,101 milliards de FCFA un an auparavant. A ce niveau, les dirigeants de l’ONATEL indexent comme causes du recul le passage du taux de la taxe spéciale de 5 à 7%, l’importance des amortissements et des charges d’intérêt liés à l’acquisition de la Licence Neutre. Ils précisent toutefois que « hors impact des charges liées à la licence et l’augmentation de la taxe, le résultat des activités ordinaires à fin septembre 2020 s’afficherait à 34,3 milliards de FCFA, soit une progression de 13,8% par rapport à la même période de 2019 ».
Au terme de l’exercice sous revue, la base clients de l’ONATEL se situait à 9,2 millions, en progression de 9,4% par rapport au 30 septembre 2019. Cette hausse a eu lieu sous l’effet de la bonne dynamique de recrutements du mobile qui a progressé de 9,6%.
Quant au parc fixe, il est en baisse de 2,98%, passant de 76.741 clients au troisième trimestre 2019 à 74.449 clients un an plus tard.
Concernant le parc internet actif (fixe et mobile), il s’est établi à 4,4 millions de clients contre 2,8 millions de clients au 30 septembre 2019, soit une forte hausse de 56,5%. Les responsables de la société de téléphonie lient cette évolution à « la qualité du réseau 3G et 4G+ constamment améliorée avec les extensions de capacité et les travaux de fiabilisation et de densification du réseau ».