En Afrique, l’on compte 800 millions d’utilisateurs de l’internet contre 400 qui n’en ont pas encore accès. « Il y a une véritable fracture », explique James Gabriel Claude, CEO de Global Voice Group, lors de la deuxième série des podcast de Financial Afrik sur le big data.
Le co-intervenant, Louis-Marc Sakala, Directeur Général de l’Agence congolaise de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), estime qu’au Congo, « les opérateurs télécoms ont subi l’impact du Covid-19. D’autre part l’on a enregistré une forte augmentation data mais relative comparée à ce qui était attendu ». Entreprise internationale spécialisée dans les solutions et services TIC pour les gouvernements et les institutions, Global Voice Group suit de près ces tendances dans un continent en pleine mutations.
Les modèles économiques bien que dynamiques ne sont pas encore établis avec, rappelle M. Sakala, les datas qui sont dans une tendance baissière au niveau prix alors que les coûts restent élevés. Le tout dans un contexte de besoin massif d’investissement dans les infrastructures et les datas. En clair, une approche inclusive du développement numérique est nécessaire pour créer un écosystème résilient.
Quant au Big Data, il faudrait d’abord le définir. « Les big data, collecte massive des données associées à un traitement et à une analyse pour prédire des achats par exemple peuvent permettre de déceler des erreurs et des fraudes ». Cela permet de respecter des règles « , explique M. Sakala, qui voit dans cette collecte massive un moyen d’injecter plus de transparence. Débat stratégique à suivre.