L’Autorité monétaire somme les sociétés de collecte de fonds par appel public à l’épargne qui fonctionnent en marge de la réglementation de cesser immédiatement leurs activités et de rembourser sans délai l’argent collecté auprès du public sous peine de sanctions.
Le ministère de Finances passe à la vitesse supérieure dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la fuite des capitaux en menaçant d’engager des procédures administratives et judiciaires à l’encontre des sociétés non agréés qui procèdent à la levée des fonds par le biais du trading sur les cryptoactifs. Cette mise en demeure de l’Autorité monétaire nationale vient à la suite de la publication par la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF) d’une liste de dix-sept sociétés non agréées de crypto monnaie.
Dans son communiqué, le ministre des Finances Louis-Paul Motazé, demande à ces sociétés qui ont déjà collecté « d’importants capitaux » auprès des opérateurs économiques nationaux et internationaux de « cesser immédiatement leurs opérations de collecte illégale des fonds par appel à l’épargne, de restituer sans délai tous les fonds collectés à travers ces opérations illicites et de rendre compte au ministère des Finances du déroulement de ces remboursements et d’arrêter toute forme de publication, de communication ou publicité en rapport avec ces placements sur les cryptoactfs ».
En cas de non-respect « immédiat » de ces prescriptions, le gouvernement se réserve le droit d’engager des procédures administratives appropriées et de saisir les autorités judiciaires compétentes pour que force demeure à la loi.
La liste des sociétés mises sur le banc des accusés : Académie des Investisseurs Africains ; Global Investments Trading (GIT); Global Crypto Currencies Trading ; GTX Invest/Global Trust Exchange : Mekit Invest ; Obasi Communication ; Divine’s Auto Electronic ; SOGAA Sarl ; Cameroon Invest ; Regel Cameroun ; SAIRU ; Africa ‘Lif ; Mugano Investment ; Petropay Cameroon ; Unique Finance ; CRIFAT ; Fortune Investment &Wealth ; Highlife International Cameroon.
3 commentaires
Sairu est une plateforme de e-commerce à l’exemple d’Alibaba et de marketing de réseau à l’exemple de Q.net
Elle ne sera donc être concernée par la vente des cryptomonnaies
Bonjour
Je pense qu’il faut plutot legaliser ces sociétés et creer un cadre réglementaire (loi) sur les cypto-monnaies et voir ce que le Cameroun peut en tirer comme dividendes de cette technologie. La blockchain s’impose à nous. On ne lutte pas contre l’evolution technologie. La liste des sociétés mises sur le banc des accusés ne represente meme les un quart (1/4) des entreprises Camerounaises de crypto monnaies etablies sur internet et dont les camerounais contribuent sans meme chercher a savoir si elles ont une existence légale. La repression ne marche pas à tous les coups.
Vous avez oublier TCM qui essaie d’escroquer une somme d’argent très volumineux des citoyens camerounais depuis le mois d’Avril 2022