Les premières vaccinations contre le coronavirus pourraient intervenir dès le 11 décembre aux Etats-Unis si le candidat vaccin mis au point par Pfizer est autorisé, a annoncé dimanche sur CNN le Dr Moncef Slaoui, nommé par Donald Trump pour coordonner le développement d’un vaccin contre le Covid-19.
Le laboratoire Pfizer a annoncé vendredi qu’il avait soumis à l’Agence américaine du médicament (FDA) une demande d’autorisation d’usage de son candidat vaccin contre le coronavirus, co-développé avec la firme allemande BioNTech. La commission consultative sur les vaccins de la Food and Drug Administration doit se réunir le 10 décembre pour discuter de ce vaccin potentiel. Cela signifie que si le vaccin est approuvé ce jour-là, il pourra être déployé dès le lendemain, a dit le Dr Slaoui, « Notre plan est d’être en mesure de livrer des vaccins aux centres d’immunisation dans les 24 heures suivant son autorisation, donc je m’attends peut-être au jour 2 après l’autorisation, le 11 ou le 12 décembre », a-t-il dit.
Le haut responsable a aussi dit espérer qu’une fois lancée cette campagne de vaccination massive, le pays pouvait s’attendre à atteindre une « immunité collective » au mois de mai. « Normalement, avec le niveau d’efficacité que nous avons (95 %), le fait d’immuniser 70 % ou presque de la population permettrait d’avoir une vraie immunité collective. Cela arrivera probablement en mai, ou quelque chose comme ça selon nos plans », a-t-il affirmé.
Dix mois seulement après le séquençage du nouveau coronavirus, le groupe pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont demandé vendredi à l’Agence américaine des médicaments (FDA) d’autoriser leur vaccin contre la maladie causée par le virus, le Covid-19. La demande était attendue depuis plusieurs jours, suite à la publication des résultats de l’essai clinique mené depuis juillet sur 44.000 volontaires dans de multiples pays, et selon lesquels le vaccin serait efficace à 95 % pour prévenir le Covid-19, sans effets secondaires graves.