Le gouvernement congolais a signé une convention avec la multinationale chinoise Beijing Fortune Dingheng Investment pour la construction d’une raffinerie de pétrole dans la zone économique de Pointe-Noire. D’une capacité de raffinage de 2,5 millions de tonnes par an, cette raffinerie devrait être en exploitation en 2023.
D’après des sources, la construction d’une nouvelle raffinerie s’est avérée nécessaire en vue de répondre la demande croissante des hydrocarbures. Le programme de développement de la nouvelle entité serait orienté aussi bien pour le ravitaillement du marché intérieur que pour les marchés environnants, indépendamment du fait que cette sous-région est constituée en grande partie de pays producteurs de pétrole.
Aussi, en plus des produits pétroliers à l’instar de l’essence du gazole, les gaz liquéfiés et le pétrole lampant, l’on pourrait en tirer des produits dérivés à l’instar du bitume. Un projet à valeur ajoutée à en croire le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya en ce sens que la transformation des produits locaux constituent permet à la fois de créer des emplois et de rapporter des entrées substantielles à l’Etat.
Pour l’instant, la Congolaise de raffinerie dont la principale activité le raffinage du brut assure près de 70% des produits transformés du pays. Sa capacité de traitement est d’un million de tonnes par an représenterait moins de 50% Beijing Fortune Dingheng Investment. Le pétrole représente environ 70 % des ressources du pays est un secteur essentiellement contrôle par la multinationale française Total.