La ville de Kinshasa s’est engagé, aux termes d’un accord signé mardi 24 novembre sur la régulation et la gestion des fréquences aux frontières entre la RD Congo et la République du Congo, à rendre à la ville sœur de Brazzaville, les fréquences qui lui reviennent de droit.
Il s’agit de l’aboutissement de longues négociations entre Kinshasa et Brazzaville qui sont enfin parvenues à trouver des solutions, particulièrement sur la coordination et la gestion des fréquences. Une rencontre avait notamment eu lieu le 19 novembre 2020 entre l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo et l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) de la RDC.
« L’accord vise deux objectifs. Il s’agit, notamment, de l’accord sur la régulation des fréquences aux frontières qui vient d’être conclu et l’élaboration d’une feuille de route du plan stratégique de coopération ARPCE et ARTPC pour 2021. Cette avancée permet de résoudre le problème de roaming que subissent les deux capitales. En effet, Kinshasa et Brazzaville partagent le même spectre de fréquences téléphoniques. Une situation technique à la base des interférences et de déviation d’un réseau de télécommunications », a expliqué le président de l’ARPTC, Christian Katende.
Joseph Yuma Utchedi, directeur des relations internationales à l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARTP) de Kinshasa, est d’avis que cet accord allégera la souffrance des consommateurs de l’autre côté du fleuve. « À part les améliorations apportées au niveau de l’utilisation des fréquences, il y aura des perfectionnements récurrents », rassure-t-il.