Aux dires du ministère ivoirien de la Riziculture, la production nationale de riz ne couvre que 60% de la demande intérieure. Pour réussir l’autosuffisance, les autorités envisagent passer d’une riziculture traditionnelle et non finançable à une riziculture moderne et performante. Ce, avec l’apport du digital pour booster la filière.
« La Côte d’Ivoire continue d’importer 1 à 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations massives occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de F CFA, alors que le pays dispose de tous les atouts pour ne pas importer un seul kilogramme de riz », a souligné le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.
A travers la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030, le gouvernement entend géolocaliser les différentes parcelles agricoles, automatiser l’ensemble des activités de la chaîne de valeur de la filière par « la veille électronique, l’accès à l’information hydrologiques et météorologiques, la gestion comptable et analytiques des entreprises des acteurs, etc. ».