A l’heure où s’écrivait ces lignes, le bitcoin cotait 19 121 dollars, défiant les lois de la pesanteur et celles de la théorie de la monnaie. Une seule question était dans les têtes: la reine des cryptomonnaies franchirait-elle aujourd’hui ou demain la ligne psychologique des 20 000 dollars comme elle le fut en 2017 (voir ce jeune sénégalais qui avait vu venir ) avant de retomber dans une longue dépression ?
Hier mardi, la ruée à l’achat entretenue par des institutionnels et la décision de grands groupes comme Paypal, n’a pas pu vaincre l’instinct reptilien de l’homo sapien boursicoteur, à savoir les prises de bénéfice. C’est l’explication donnée au repli de 1,8% enregistrée par le bitcoin alors que ses principales crypto concurrentes, à savoir l’Ethereum et le XRP, cédaient respectivement 1,99% et 6,63% à 598 dollars et 0,6 dollars. La plus forte baisse des dernières 24 heures est à mettre à l’actif de TriumphX, dépréciée de 47% à 5,13 dollars.
Fait notable, la capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint désormais 566 milliards de dollars. Aucune des 3 867 cryptomonnaies repertoriées dans les plateformes de trading n’est africaine. Ce retard dans la technologie des blockchain et des cryptomonnaies se payera cash.