Donald Trump a ordonné le retrait de l’essentiel du contingent américain en Somalie et non en Irak ni en Afghanistan. Le 45 ème président américain, qui n’a toujours pas reconnu formellement sa défaite, a ordonné le retrait d’environ 700 hommes stationnés dans la corne de l’Afrique , a fait savoir vendredi le Pentagone.
Engagé dans une véritable course contre la montre, le milliardaire promet de rapatrier la majeure partie des troupes déployées à l’étranger, y compris en Irak et en Afghanistan, avant la fin de son mandat, le 20 janvier, dans une précipitation en contradiction avec l’attitude du rejet de tout retrait des GI’s en Irak que le président américain arborait en janvier dernier. Ce retrait de la Somalie aura besoin de précisions au vu des communiqués.
« Les États-Unis ne se retirent pas ni se désengagent d’Afrique », a assuré le Pentagone. «Nous continuerons d’affaiblir les organisations extrémistes violentes susceptibles de menacer notre territoire», a-t-il ajouté, promettant de «conserver la capacité de mener des opérations contre-terroristes ciblées en Somalie». Voulant partir sur une bonne note aux yeux de ses fervents supporters , Donald Trump n’aura pas construit ‘un « grand et beau mur » entre les États-Unis et le Mexique en dépit de ses assurances. Ce dont l’on est pour le moins sûr est que le nouveau président américain, Joe Biden, n’a pas pour objectif de construire 3 000 km à sa frontière Sud.