Elu président de la République de Côte d’Ivoire avec 94,27% des voies pour un taux de participation de 53,90%, Alassane Ouattara a arboré le grand collier de l’ordre, faisant de lui le nouveau président élu de la IIIe République de la part de la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, ce lundi 14 décembre, au palais présidentiel à Abidjan-Plateau.
« Je jure solennellement sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré Alassane Ouattara qui a prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel (Koné Mamadou), en présence d’un parterre de chefs d’Etat, de responsables des institutions nationales, régionales et sous régionales, des membres du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire et des membres du gouvernement.
Pour ce nouveau mandat – longtemps combattu par l’opposition-, le chef de l’Etat veut mettre l’accent sur l’éducation l’emploi jeunes sans oublier la lutte contre la corruption qui gangrène encore l’économie en prenant l’engagement de construire un avenir radieux pour la Côte d’Ivoire. Pour lui, le scrutin du 31 octobre 2020 rappelle que la constitution et les institutions de la République sont les « seuls gages » de la démocratie et de la stabilité pour le pays.
Un ministère de la réconciliation a été annoncé dans son allocution. Mais, le nouveau président élu a aussi insisté sur la lutte contre l’impunité notamment les violences qui ont émaillé la campagne et l’élection présidentielle qui ont consacré ce nouveau mandat. Déplorant les dégâts, il soutient que ces faits ne resteront pas impunis.
Il a également félicité l’ensemble des Ivoiriens, qui, a-t-il dit, ont fait le choix de la démocratie, de la paix, et de la stabilité. « Ils ont fait ce choix en dépit de toutes les entraves à l’expression de leur liberté et de leur droit de vote. Ils ont démontré que les urnes doivent rester l’ultime recours pour décider de l’avenir de notre Nation », se justifie-t-il.