Le port sec de Ferkéssedougou va bientôt être relancé. Ce projet qui entre dans le cadre du Programme économique régional (Per) de l’Uemoa va nécessiter un investissement de plus de 300 milliards de F cfa.
Il s’agit d’une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid, etc.), d’un dépôt d’hydrocarbures, d’un abattoir régional et d’un marché à bétail et d’une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers. Prévu sur une superficie de 732 ha, les travaux du premier lot vont nécessiter 254 milliards de F cfa pour la création de 71000 emplois.
Cette infrastructure qui vise à rapprocher le port autonome des pays de l’hiterland (Mali, Burkina Fao, Niger) devra impulser le développement du septentrion ivoirien avec une connectivité des différentes villes secondaires. Il permettra « de créer une zone économique de développement au Nord du pays afin de mettre en valeur les potentialités économiques des districts des savanes et du zanzan et de tirer un meilleur profit de celles des régions frontalières de Sikasso au Mali et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso», indiquait à l’issue d’un Conseil des ministres, le porte parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.
En 2016, le port sec de Ferkessédougou était cité parmi les grands projets que le pays entendait réaliser avant la fin de l’année 2020.