Après la nationalisation de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) alors sous l’enseigne de Véolia, le gouvernement annonce une nouvelle stratégie de développement, imputant la léthargie actuelle à cette multinationale française.
L’offre en eau potable et en électricité pourrait substantiellement croître pour des Gabonais à travers l’implémentation du plan stratégique de développement qui prévoit des investissements plus de 300 milliards de FCFA (environ 555 millions de dollars) à l’horizon 2023 dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation dans les deux secteurs.
Après plusieurs années de stagnation suite à la privatisation de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dont 51 % des actions étaient alors détenus par le groupe français Veolia Eau et 49% par l’Etat gabonais, le gouvernement a procédé à la nationalisation de l’entreprise il y a quelques années annonce un vaste programme de réhabilitation et de construction des infrastructures.
Selon le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, « le secteur de l’eau et de l’électricité a enregistré d’importants retards dans la maintenance et le renouvellement des ouvrages de production, de transport et de distribution. Des retards consécutifs a-t-il insisté, au manque d’investissement de l’opérateur Véolia pendant 20 ans ont conduit l’Etat à procéder à la réquisition en 2017».
Parmi les projets prioritaires, il y a le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) estimé à 77 milliards, le projet «Accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités» (PASBMIR) à hauteur de 35 milliards, les travaux d’extension des réseaux eau et électricité à travers le pays d’un montant de 22 milliards.
D’après des sources, 60 % et 70 % de Gabonais ont respectivement accès à l’électricité et à l’eau potable, avec cependant, d’énormes disparités entre les zones urbaines et rurales.