Critiquée depuis le début des inondations consécutives à trois jours de pluie à Casablanca, la Lydec dirigée par Jean Pascal Darriet, est sous le collimateur d’une partie du conseil de la ville (dominé par le PJD, le parti islamiste modéré ) et des habitants de Casablanca. Critiquée par les médias et les réseaux sociaux, la mairie semble avoir trouvé le coupable idéal.
Ainsi, le 7 janvier, à la veille de la réunion à huis clos de la commission des services publics, du patrimoine et des prestations, relevant de la commune, le maire de la ville, Abdelaziz El Omari (parti PJD) , s’est exprimé dans les médias pour rejeter la responsabilité sur la Lydec, invitée par l’édile à fournir « un rapport détaillé sur la situation actuelle et les actions menées pour y faire face ». Dans la foulée, l’élu qui se lave à grande eau demandera aux citoyens lésés de s’adresser au délégataire en vue d’obtenir des indemnisations.
Liée à la ville de Casablanca par un contrat délégué signé en 1997, la Lydec, filiale de la Lyonnaise des Eaux, affirme dans un communiqué avoir mobilisé dès réception du bulletin météo annonçant de fortes précipitations pour le 5 janvier, quelque 358 agents dont des cadres et des opérateurs d’intervention spécialisés dans l’assainissement pour les différentes interventions sur le réseau d’assainissement.
La société gère 6.800 km de réseaux d’assainissement liquide, plus de 150 stations de pompage et 130 bassins de rétention des eaux pluviales.
Un commentaire
Voilà ce qui arrive quand on obéit aux ordres des banques mondiales et qu’on fait semblant que le Covid est une priorité absolue, on obtient shouha et déshonneur. Par ailleurs, Casablanca est inondée pour le bonheur des enfants des quartiers défavorisés privés de plage… Je ne veux pas parler à la place de Dieu mais ça reste un beau pied de nez en réponse à l’interdiction idiote de fréquenter les plages et hammams.