L’initiative de création d’une Grande Muraille Verte dans la région du Sahel africain a réussi à attirer de nouveaux financements à hauteur de 14,2 milliards de dollars en marge du One Planet Summit pour la biodiversité organisé conjointement par la France, les Nations Unies et la Banque mondiale organisé lundi 11 janvier à Paris.
La somme allouée concerne la période 2021-2025, un succès vu que le montant attendu était d’environ 10 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, actuel Président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte s’est félicité de la mise en place de l’initiative.
« La mobilisation de ces financements additionnels à travers une approche innovante, contribuera certainement à atteindre les objectifs de la Grande Muraille Verte qui visent à l’horizon 2030 la restauration de 100 millions d’hectares de terres dégradées et la création de 10 millions d’emplois verts », a-t-il déclaré.
Le projet ambitionne de restaurer, d’ici 2030, 100 millions d’hectares de terres dégradées avec de la végétation, ce qui créerait 10 millions d’emplois et absorberait 250 millions de tonnes de carbone de l’atmosphère. Aussi, l’initiative permettra aux pays de la région d’accéder aux financements nécessaires pour augmenter les investissements locaux et de renforcer les capacités des agences nationales de la Grande Muraille Verte.
Située sur le flanc sud du désert du Sahara, la Grande Muraille Verte s’étend de la côte Atlantique à la mer Rouge. Le projet a besoin de 33 milliards de dollars pour réaliser son ambition d’ici l’année 2030, soit la création d’une « muraille » de 8.000 km de long impliquant 11 pays.