Alors qu’un nouveau sondage montre que plus de 56% de français sont prêts à se faire vacciner contre la covid-19, l’insoumis Jean Luc Mélenchon est plutôt d’un avis contraire: « en aucun cas, je n’irais au machin de Pfizer », assène le leader de l’extrême gauche qui partage cette même défiance avec l’extrême droite.
Invité par Ali Baddou, le candidat déclaré aux présidentielles françaises de 2022, est droit dans ses bottes: « Ma détermination est encore plus grande aujourd’hui. J’irais me faire vacciner quand j’aurais le choix », déclare-t-il dénonçant une sorte de monopole accordée à Pfizer. « Quand je vois Pfizer dire devant l’Assemblée nationale argentine qu’il est d’accord pour donner des doses de vaccin à la condition que l’Argentine ne le poursuive pas en cas d’effets secondaires, ça me rend méfiant, oui.»
Fidèle à sa ligne de pensée, le député des Bouches-du-Rhôn estime que le vaccin contre le coronavirus doit être considéré comme un bien commun de l’humanité et non une propriété privée. « Le vaccin doit passer sous licence libre », martèle celui qui veut le développement d’un sérum « Made In France » .