L’agence de notation financière, Standard & Poor’s, a indiqué que plusieurs grandes compagnies pétro-gazières risquent de voir leur note financière se dégrader. Ceci, à cause des effets néfastes du coronavirus sur la production du pétrole et du gaz. La crise ayant entraîné une volatilité des prix.
Dans un communiqué publié en début de semaine, S&P Global Ratings a annoncé « un probable abaissement des notes des géants pétroliers en estimant que « la transition énergétique, la volatilité des cours et la plus faible rentabilité augmentent les risques des producteurs de pétrole et de gaz ».
Dans cette optique, l’agence américaine a souligné que 9 entreprises et leurs filiales sont dans le viseur. Il s’agit, entre autres, des américains Chevron et ExxonMobil, de l’anglo-néérlandais Royal Dutch Shell, du français Total et du chinois CNOOC.
Cependant, Standard & Poor’s a épargné le géant pétrolier britannique BP qui a été assortie d’une perspective négative. BP pourrait voir sa note diminuée au cours des deux prochaines années ou bien maintenue.
« Cette décision d’abaissement, s’appuie sur des changements de fond pour l’industrie, comme les défis significatifs et les incertitudes engendrées par la transition énergétique, y compris les déclins de leurs marchés en raison de la croissance des renouvelables », a noté le document de S&P. Selon la même source, « la volatilité actuelle des cours, causée par la chute de la demande avec la crise du Covid-19, pourrait perdurer à l’avenir ».
La pandémie du coronavirus a mis les majors du pétrole dans la tourmente. Plusieurs d’entre eux ont profité de cette situation pour accélérer leur mutation vers les énergies renouvelables.