Lancé en 2017 pour la zone UEMOA, le projet Sustainable Use of Natural Resources and Energy Finance (Sunref) de l’Agence française de développement (AFD) rencontre plus d’adhésion en Côte d’Ivoire que dans les autres pays. Fort de ce succès, le directeur général de l’AFD dans le pays, Emmanuel Debroise, a annoncé le mardi 2 février, le déploiement d’une nouvelle ligne de crédit 17,5 millions d’euros pour les entreprises porteuses de projets verts afin de promouvoir l’économie verte. C’était lors de la signature d’une convention d’assistance entre son institution, l’Union européenne (UE) et la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci).
Le programme Sunref accompagne la transition énergétique et environnementale des pays en développement en permettant au secteur privé de « concrétiser leurs projets et en encourageant les institutions financières locales à financer ces projets ». Ainsi, le segment « Sunref Afrique de l’ouest est doté d’une enveloppe de 30 millions d’euros, et couvre les 8 pays de l’Uemoa. Dans l’absorption de ces fonds, la Côte d’Ivoire est en tête avec une quarantaine de projets estimés à près de 20 millions d’euros », indique la coordination Côte d’Ivoire du projet.
En ce qui concerne la convention d’assistance signé par les trois institutions ce mardi, elle vise à accompagner les investissements des promoteurs privés ainsi qu’à mener des actions de sensibilisation et de formation auprès des différents publics d’investisseurs potentiels et du reste de l’écosystème, selon Michel Laloge, chef de Coopération à l’Union européenne. Le challenge de ce projet, précise-t-on, c’est avant tout la réduction du coût de l’électricité dans les ménages et en même temps de séquestrer 14 millions de tonnes de CO2 en produisant 1,5 millions MWh/an d’énergie verte, avec une création de 300.000 KWh de nouvelles capacités vertes.