Les temps ont changé à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), sortie des années Donald Trump dans un état comateux. La grande gagnante de l’arrivée de Joe Biden au pouvoir est la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, soutenue par la Maison Blanche, le Fonds Monétaire International (FMI) et l’ensemble des pays du Tiers-Monde élargi à l’Union Européenne. La coréenne, Yoo Myung-hee s’est vue invitée à retirer sa candidature pour favoriser le consensus. Chose faite puisque la ministre sud-coréenne du commerce, a annoncé avoir retiré sa candidature.
Cette « nouvelle donne » balise le chemin à l’ancienne ministre nigériane, désormais seule candidate à la course de l’OMC. D’après certains spécialistes, les dés sont quasiment pipés pour la nigériane car les décisions de l’OMC sont prises sur la base d’un consensus de ses membres. Actuellement, le consensus trouvé entre les Etats-Unis, la Corée et les 163 pays membres , fera élire la nigériane. Dans quelques jours, l’organisation va tenir une réunion pour confirmer officiellement cette nomination.
Ancienne ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala serait ainsi la première femme et la première africaine à diriger l’organisation au cours de ses 25 ans d’histoire. Âgée de 66 ans, la responsable siège au conseil d’administration de Twitter, en tant que président de l’alliance du vaccin GAVI. Elle est également envoyée spéciale pour la lutte contre le COVID-19 de l’Organisation mondiale de la santé.