C’est une situation dont la Guinée se serait bien passée. Alors que le gouvernement s’est engagé à bras le corps dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19, c’est le virus Ebola qui refait surface à N’Zerekore dans le sud-est du pays et semble prendre la forme d’une épidémie comme en 2013. Le premier bilan fait état de sept cas confirmés, dont 3 décès.
Au sortir d’une réunion d’urgence ce dimanche 14 février à Conakry qui a mobilisé tous les partenaires de la Guinée engagée lors de la précédente épidémie, il a été décidé de délimiter la zone de contamination et d’identifier tous les cas contacts, de soigner les malades en attendant l’arrivée de nouveaux vaccins tout en procédant à des investigations pour identifier la source de cette résurgence.
L’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) soutenue par l’OMS, MSF, CDC ATLANTA, la Croix Rouge, etc… sont déjà sur le pied de guerre pour circonscrire la maladie. L’OMS s’engage à déployer au plus vite des vaccins et reste confiante sur les capacités de la Guinée qui a déjà une expérience en la matière à endiguer très rapidement l’épidémie.
La dernière épidémie qui s’était déclarée en 2013 et qui avait sévi jusqu’en 2016 avait coûté la vie à 11.300 personnes.