Bamako abrite depuis le 22 février 2021, une Concertation nationale pour reformer le secteur agricole malien. Ceci, en réponse aux insuffisances constatées sur la gestion de la subvention des intrants et équipements agricoles dans le pays.
Durant 5 jours, les participants vont échanger sur la gestion de la subvention des intrants et équipements agricoles. Il s’agit d’une rencontre qui se tient en présence des structures techniques du secteur développement rural, la profession agricole, les partenaires techniques et financiers, et les organisations de la société civile.
Selon le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche, Mohamed Ould Mahmoud, « ces journées de concertations nationales visent à trouver des solutions durables, inclusives et appropriées au mécanisme de gestion de la subvention des intrants et équipements Agricoles ». Ajoutant que l’autre but est de partager des différentes études réalisées ; à analyser le dispositif institutionnel mis en place pour l’organisation, la gestion et la coordination des subventions ; à proposer un mécanisme de distribution des intrants et des équipements Agricoles » sans oublier le système E-voucher en tenant compte des cas spécifiques de la CMDT, des Offices et des Agences ; etc.
Le ministre de tutelle a également rappelé le démarrage de la politique de subvention au Mali dans les années 2008-2009 qui a couté plusieurs millions de F CFA au budget national. Après une décennie de mise en œuvre, force est de constater l’existence de plaintes récurrentes des acteurs (producteurs, société civile et fournisseurs) sur le mode de gestion de la subvention, a- t-il rappelé.
Notons que le l’Etat du Mali à travers le ministère de l’Agriculture, a enregistré plusieurs plaintes régulières qui portent sur le coût élevé des engrais subventionnés, la procédure de sélection des fournisseurs, la qualité et la quantité des intrants et des équipements agricoles subventionnés, le mécanisme de distributions des intrants subventionnés, le ciblage des bénéficiaires de la subvention de l’Etat, et autres.