Faure Gnassingbé doit se rendre en visite de travail en France avant le mois de juin. Il s’agira de la première venue du chef de l’Etat togolais en format bilatéral depuis sa visite en novembre 2013 sous le mandat de François Hollande.
Cette visite devrait être axée sur la sécurité. Menacé sur son nord par les groupes djihadistes, le Togo a engagé un lord investissement dans sa défense et représente l’un des points d’appui de Paris dans la lutte antiterroriste.
Outre les Bataillons d’intervention spéciaux (BIR) déployés au nord et au sud du pays initiés et supervisés par le général français Raymond Germanos, conseiller du président togolais, Lomé vient de voter une ambitieuse loi militaire dont le budget a été porté à plus d’un milliard$.
Le Togo est également impliqué dans la gestion de la crise malienne. Faure Gnassingbé a été l’un des premiers chefs d’Etat à se rendre à Bamako au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) après le coup d’Etat ayant déposé Ibrahim Boubacar Keita, en août 2020. Il suit à ce titre l’évolution du calendrier de la transition menée sous la houlette du président Bah N’Daw.