Depuis son fief de Zinder (Niger), Mahamane Ousmane, candidat du Rdr Tchanji et adversaire de Mohamed Bazoum au second tour de la présidentielle, exige la libération sans délais des militants de l’opposition interpellés lors des vives manifestations déclenchées le jour même de la proclamation des résultats du second tour par la Commission électorale. Ces propos relayés par télé Labari, ont été tenus devant la presse.
Crédité d’un score de 44,25% contre 55,75% pour Mohamed Bazoum (Pnds Tarayya), Mahamane Ousmane conteste ces résultats et revendique la victoire avec un score de 50,30%. Affirmant de ce fait déposer des recours par des moyens légaux afin que sa victoire soit reconnue. Cette nouvelle sortie de l’ex-président du Niger intervenue le samedi 27 février est aussi centrée sur le recomptage des voix. Car, dit-il, les résultats ne reflètent pas l’aspiration du peuple.
Pour le candidat de l’opposition, il ne faudrait pas « que les élections soient prises pour prétexte pour régler des comptes intérieurs. C’est inacceptable ! ». Allusion à la garde à vue de son allié de poids Hama Amadou, un opposant de taille au régime écarté du processus. « Quelle faute a-t-il pu commettre ? », s’interroge Mahamane Ousmane qui appelle à un retour de l’ordre.
Au regard de la déclaration de Mahamane Ousmane, l’on s’achemine vers un bras de fer qui risque de bloquer le rouleau de l’alternance qui a pris le dernier virage le 21 février 2021.