Les chroniques du Prince Mandingue
Dans ses chroniques nostalgiques de l’Afrique authentique, le Prince Mandingue, Balla Moussa Keita, en fin observateur, nous restitue des souvenirs de ce qu’on aurait pu appeler « La Belle Epoque », en suivant le fil conducteur de l’héritage spirituel transmis par son illustre paternel et qui se résume par les 3 oirs, pouvoir, savoir et avoir. Le voici le long des berges intrépides du Tanganyika, le lac le plus profond au monde. Entre reggae et frissons.
Dans le taxi qui me ramenait de l’aéroport de Bujumbura à l’hôtel Novotel, où je souhaitais loger, je me posais la question de savoir, s’il y avait des adultes, je veux dire des personnes âgées dans cette ville. A tous les coins de la rue, sur les trottoirs, devant les habitations, je ne voyais que des attroupement de jeunes, une jeunesse enthousiaste, qui dégageait une effluve de fête ! C’est quand je descendis les vitres du taxi dans lequel j’étais vautré, que parvinrent à a mes oreilles les sons mélodieux de reggae, avec la voix suave et conquérante de Bob Marley. Dans toute la ville, on entendait que les titres du musicien jamaïcain, venant des radios et magnétophones. Une cacophonie à casser les tympans. Le tout accompagné de pas de danse esquissés ici et là. Un vrai festival !!!
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