Du 1er au 7 mars 2021, la RD Congo va réceptionner 6.948.000 doses du vaccin contre la COVID-19 développé par AstraZeneca grâce au programme Covax, dont la première vague de vaccination couvrira 20% de la population, a annoncé la directrice du Programme Élargi de Vaccination (PEV), Élisabeth Mukamba, au cours d’un atelier organisé à Kinshasa.
«Nous nous sommes réunis pour échanger et trouver un consensus sur la manière dont l’un des axes pour la lutte contre la COVID-19 va être intégré dans le système de santé. Cet axe est la vaccination contre la maladie à Coronavirus, c’était essentiellement, retenir le lieu des sites de vaccination, comment on va les implanter en RDC, comment au niveau des sites les tâches seront réparties, comment on va identifier les cibles prioritaires. D’abord, ce n’est pas une vaccination qui est obligatoire. Mais, il y a des personnes qui sont plus exposées et qui risquent de développer des formes sévères et même mourir de la maladie. Et c’est prioritairement, ces personnes-là que nous ciblons», a expliqué Elisabeth Mukamba.
Elle a cité le personnel de santé chaque jour en contact avec les malades, les personnes âgées et les personnes qui vivent avec comorbidité, hypertension et diabète. «Voilà, il faut maintenant qu’on définisse comment on va pouvoir vacciner ces personnes», a-t-elle conclu.
En fait, une rumeur selon laquelle la vaccination anti-COVID-19 aurait débuté dans les milieux scolaires a créé la panique dans les villes de Lubumbashi (Haut-Katanga), de Bunia (Ituri) et de Bukavu (Sud-Kivu) où les parents d’élèves se sont précipités dans les établissements scolaires pour y récupérer leurs enfants. «Les enfants ne feront pas partie des personnes à vacciner», a rassuré le PEV à cette occasion.