Au Mali, le président de la Transition, Bah N’Daw, a présidé le 4 février 2021, une session du Conseil supérieur de défense à Koulouba. La rencontre a porté sur les questions de défense et de sécurité, et intervient après une série d’attaques contre les positions de nos forces de défense et de sécurité dans différentes localités du pays.
De Bandiagara dans la Région de Mopti, à San en passant par Hèrèmakoro (Région de Sikasso), les accrochages entre les forces de défense et de sécurité et les groupes terroristes ont occasionné des pertes en vies humaines de part et d’autre et d’importants dégâts matériels. Par exemple, à Hèrèmakono, localité située à une trentaine de km de Sikasso, les assaillants ont dévasté le poste de la douane et celui de la gendarmerie, brûlé plusieurs véhicules. Un civil a été tué et un autre grièvement blessé.
A cela, il faut signaler le saccage de la brigade territoriale de la gendarmerie du cercle de San. Il s’agit de la plus récente attaque, déroulée dans le fief du président Bah N’Daw causant ainsi des dégâts légers notamment quatre véhicules, et deux motos brûlées et une perte humaine.
Par ailleurs, depuis le renforcement des moyens aériens des forces armées Maliennes (FAMa), les groupes terroristes semblent avoir adopté la tactique des attaques nocturnes. D’om l’urgence pour les autorités maliennes de trouver des solutions pour arrêter cette série noire des attaques qui installe la psychose dans les esprits des populations. Ce qui est l’effet recherché par les ennemis de la paix.
C’est pourquoi, on peut d’ores et déjà dire que la présente session du Conseil supérieur de défense sera certainement une occasion pour les autorités maliennes de pouvoir dégager une stratégie pouvant permettre de contenir les assauts incessants des groupes armés au Mali.