La Secrétaire exécutive de la Commission économique africaine (CEA), Dr Vera Songwe, a affiché le désir de son institution de travailler avec la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en vue de booster l’automatisation, notamment des femmes. Qui est devenue, selon elle, la marque d’excellence face à la Covid-19.
Intervenant, lundi 8 mars 2021, par visioconférence dans le cadre de l’initiative «Ring the bell for gender» de la bourse basée à Abidjan, inscrite dans l’agenda de la Journée internationale des droits des femmes, la représentante de la CEA a fait comprendre que l’agenda 5 (genre) des objectifs du Développement durable est l’un des plus important. Mais, « le contexte actuel de la crise sanitaire liée au coronavirus ne le favorise pas », déplore Vera Songwe. Avant d’affirmer qu’il est impératif de trouver les moyens pour le financement des femmes sur le continent. Car, cette couche de la population ne manque pas aussi d’innovation et de dynamisme.
A l’en croire, on a recours à la bourse pour avoir accès au financement. Mais, constate-t-elle, ce schéma est difficile en Afrique. « (Donc) nous sommes à vos côtés et voulons travailler avec vous. Les situations de cotations sont contraignantes et difficiles sans oublier parfois les manques de transparence dans certaines bourses. Ce qui n’est pas heureusement le cas pour la Brvm », a déclaré Vera Songwe s’adressant à la BRVM et à son directeur général Edoh Kossi Amenounve.
Né du concept Sustainable stock exchange initiative, l’évènement annuel « Sonner la cloche pour l’égalité du genre » ou « ring the bell for gender » (en anglais) est à sa 7e édition, avec pour thème : « l’entrepreneuriat féminin : un vecteur de participation et de leadership des femmes dans le développement économique ». L’objectif, selon la BRVM, est de sensibiliser les acteurs des marchés financiers sur l’égalité homme-femme, le potentiel économique des femmes et l’importance de leur action dans le secteur financier pour un développement durable.