Réuni ce lundi 8 mars à Lomé (Togo), le Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali (GST-Mali) a salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord de paix, particulièrement l’adoption, le 18 décembre 2020, de la feuille de route actualisée pour la mise en œuvre de l’Accord et la tenue de la 5ème session ministérielle du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) le 11 février 2021 à Kidal.
Il s’agit de « l’expression d’une nouvelle dynamique de confiance entre les Parties maliennes signataires de l’Accord », selon un communiqué ayant sanctionné la rencontre présidée par Faure Gnassingbé, président du Togo. Les participants ont également « rappelé l’importance de l’Accord de paix et exhorté les Parties signataires à tout mettre en œuvre durant la période de Transition pour obtenir des avancées significatives, et ont à cet égard salué les efforts consentis par l’Algérie, chef de fil de la Médiation Internationale », indique la même source.
Par ailleurs, le Groupe de suivi et de soutien à la Transition malienne a indiqué avoir apprécié les visites effectuées par des membres du gouvernement dans les régions du Nord, y compris celles des autorités militaires aux troupes engagées sur les théâtres des opérations et la tenue le 09 février de la réunion de niveau décisionnel sur la mise en œuvre du volet « Défense et Sécurité » de l’Accord. Et d’encourager la partie malienne à « poursuivre cette dynamique de confiance et de concertation pour faire avancer la nouvelle feuille de route de mise en œuvre de l’Accord ».
La réunion s’est tenue sous les auspices de l’Union africaine (UA), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des Nations unies qui ont envoyé chacune leur représentant. Etaient également présents, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), le secrétaire permanent du G5 Sahel, des représentants des pays voisins du Mali, des pays observateurs et de plusieurs autres organisations internationales.
Financement
« Les participants se sont réjouis des contributions annoncées par des pays et organisations membres du Groupe, notamment le décaissement immédiat de plus de 57 millions de dollars US (plus de 31 milliards de FCFA) accordé par le Fonds Monétaire International (FMI) en appui aux réformes économiques prévues par le Gouvernement. Ils ont lancé un appel à l’ensemble de la Communauté internationale pour apporter au Mali l’appui technique et financier nécessaire à la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition et du Plan d’action du Gouvernement », indique le communiqué.
En rappel, le financement du FMI intervient au terme de la conclusion des 2ème et 3ème revues du programme économique et financier soutenu par une Facilité élargie de crédit (FEC) approuvé en août 2019 par le Conseil d’administration du Fonds. Il devra permettre de soutenir les efforts du gouvernement malien pour faire face aux besoins urgents, soutenir les dépenses sociales et la relance économique post-pandémique.