La Société financière internationale (SFI), membre du groupe de la Banque mondiale, a octroyé un nouveau financement de 25 millions de rands (15 millions de dollars) au groupe fintech sud-africain Adumo. Ce montant servira essentiellement à aider la structure à élargir l’accès aux solutions de paiement électronique.
Dans son communiqué en date du 9 mars 2021, l’entité membre du Fonds de croissance des institutions financières a souligné que ces investissements aideront Adumo à rendre les systèmes de paiement numérique plus abordables. La fintech, souligne le document, sera accessible aux petites entreprises en Afrique, dont beaucoup dépendent actuellement des transactions en espèces. Adumo possède les acquéreurs marchands Sureswipe et Ikhokha et le processeur de paiement Innervation Pan African Payments.
« Les fonds que nous avons levés auprès de nos nouveaux partenaires en actions nous aideront à déployer de nouvelles innovations en matière de paiement et des services de prêt ciblés. Ce qui nous permettra d’aider les consommateurs et les détaillants pour cette année marquée par une incertitude », a déclaré Paul Kent, PDG d’Adumo.
Pour sa part, le vice-président de l’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Sérgio Pimenta, a indiqué que les paiements numériques sont souvent la première étape pour une petite entreprise de construire un historique de crédit. Ce processus, souligne-t-il, va ouvrir la voie à l’accès à d’autres services financiers tels que le financement pour développer l’entreprise.
Selon les statistiques, les micros, petites et moyennes entreprises emploient plus de 50% de la main-d’œuvre en Afrique du sud, mais nombre d’entre elles n’ont pas accès à des services essentiels qui aideraient leur entreprise à se développer.
Connue sous Crossfin Transactional Solutions (CTS), la structure a changé de nom pour devenir Adumo. Elle traite plus de 5 milliards de dollars de transactions par an via plus de 30000 clients actifs et 50 000 machines à cartes actives.