La société financière internationale (IFC), membre du groupe de la banque mondiale dédié à l’investissement privé, a annoncé le 10 mars 2020, avoir investi dans le « Savannah Fund », un fonds d’amorçage technologique de premier plan en Afrique.
Cette initiative vise essentiellement à accroître les prêts aux start-ups en Afrique subsaharienne, notamment au Kenya, au Nigéria et en Afrique du sud dans une première phase. Elle sera ensuite étendue au Rwanda, en Éthiopie, en Ouganda, en Côte d’ivoire et au Ghana. L’organisation compte soutenir notamment les femmes entrepreneurs dans ces zones et les entreprises qui soutiennent le développement des couches les plus défavorisées dans des secteurs tels que la fintech, l’éducation, la logistique, le commerce électronique, la santé et l’agtech.
« Savannah Fund II poursuivra sa mission à long terme de partenariat avec des fondateurs ambitieux qui construisent des start-ups qui évolueront à travers l’Afrique », a déclaré Mbwana Alliy, associé directeur de Savannah Fund, ajoutant que « les start-ups ont le potentiel d’évoluer au-delà du continent et peuvent s’étendre dans le silicium Valley et les marchés émergents ».
Pour sa part, Kevin Njiraini, directeur régional de l’IFC pour l’Afrique australe et le Nigéria a soutenu que «le financement de démarrage est essentiel pour permettre à un plus grand nombre de fondateurs émergents et en croissance en Afrique de développer leurs activités ». Ce qui permettra, souligne le responsable, d’alimenter la transformation de l’économie Internet en Afrique. « En nous associant à Savannah Fund, nous pouvons aider davantage d’entrepreneurs à accéder au financement», a-t-il rajouté.
Selon les statistiques officielles, l’économie numérique de l’Afrique pourrait valoir 180 milliards de dollars d’ici 2025. Ainsi, les start-ups constitueront un élément essentiel de cette croissance.
En rappel, les investissements en capital-risque dans les start-ups en Afrique en 2020 ont totalisé environ 1,4 milliard de dollars américains.