Précurseur dans de nombreux domaines, Bill Gate reste sceptique vis-à-vis du Bitcoin au contraire du patron de Tesla, Elon Musk, promoteur de la voiture électrique ou encore de Jack Dorsey, patron de Twitter et propriétaire de Square, une société de paiement en vogue, ou encore du fonds BlackRock qui a investi récemment dans la monnaie virtuelle tout en faisant la promotion de l’économie verte. En ce qui le concerne, le célèbre milliardaire américain, ancien patron de Microsoft, à la tête d’une fondation puissante (Bill et Melinda Gates) et d’une kyrielle d’initiatives suspectée de contrôler l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de promouvoir les OGM dans les pays en développement, freine des quatre dès qu’on lui parle de cette monnaie virtuelle qui a franchi allègrement les 60 000 dollars, sans contrepartie autre que la confiance et la spéculation.
“Le Bitcoin utilise plus d’électricité par transaction que toute autre méthode connue de l’humanité. Et ce n’est pas bon pour le climat », assène Bill Gate lors d’un entretien avec Andrew Ross Sorkin du New York Times. Plutôt moralisateur, le milliardaire américain dit préférer l’investissement dans les vaccins,ce qui ne lui rapporte aucun avantage particulier, à une monnaie coûteuse en termes de consommation d’énergie.
Selon l’université de Cambridge, qui propose une estimation de la production énergétique en temps réel, l’écosystème du bitcoin représenterait 127,24 TWh en glissement annuel. C’est plus que la consommation de la Norvège ou de l’Argentine. Une transaction Bitcoin équivaut à l’empreinte carbone d’environ 735.121 transactions Visa ou plus de 55.000 heures de visionnage de vidéos sur YouTube. Ne faudrait-il pas inventer un Bitcoin vert ?