Les obsèques du défunt premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko ont officiellement démarré ce mercredi 17 mars au Palais présidentiel à Abidjan.
Emotions et douleurs mal contenues sur l’esplanade du Palais de la Présidence ivoirienne à Abidjan dans la matinée de ce mercredi 17 mars. Et pour raison, la Côte d’Ivoire a rendu hommage à son défunt premier ministre, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne des suites d’un « cancer fulgurant ». La cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs personnalités politiques africaines notamment les chefs d’Etat du Ghana, de la Guinée, du Burkina Faso de la Guinée Bissau, et de nombreux chefs de gouvernement qui se sont tour à tour inclinés devant la dépouille mortelle du premier collaborateur du président ivoirien Alassane Ouattara.
« Hamed était un homme loyal qui assumait ses ambitions, mais dans le respect de sa loyauté envers Ouattara qui lui a tout apporté ». Voilà ce qu’on peut retenir du témoignage de Touré Mamadou, ministre de la Jeunesse. A sa suite, c’est la ministre Raymonde Coffie-Goudou de la Culture qui a révélé les qualités d’humaniste et de mécène du défunt. Quant à Adama Tounkara, Médiateur de la République, il a expliqué que la disparition de Hamed Bakayoko, qui était le « trait – d’union » entre le gouvernement et l’opposition, « invite chacun à cultiver les valeurs auxquelles ce self-made-man a consacré sa vie : le travail, la générosité, la loyauté, l’amour du prochain ».
Hamed Bayakoyo a été élevé à titre posthume au grade de Grand- Croix dans l’ordre du mérite national. Après cet hommage institutionnel, l’ex-premier ministre aura également droit à un hommage de son parti le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) et à celui de nombreux artistes nationaux et internationaux, dont il était le mécène, cet après-midi au Stade d’Ebimpé dans la banlieue nord d’Abidjan. La levée de Corps est prévu pour le jeudi 18 mars avant son transfert à Séguéla dans le Nord, où l’inhumation aura lieu le 19 mars dans « la stricte intimité familiale ».