La Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de 500 millions USD en faveur du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine (Kin Elenda) à Kinshasa. Ce financement alloué par l’Association internationale de développement (IDA) devra servir au renforcement des capacités institutionnelles de gestion urbaine, l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services et l’ouverture des perspectives socio-économiques à la population de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
«Kin Elenda contribuera à résoudre les difficultés d’accès aux services de base et à réduire l’exclusion socio-économique dans les zones urbaines. Il s’attaquera aussi aux problèmes d’exposition aux aléas climatiques, qui affectent déjà Kinshasa et sont autant d’obstacles à un développement urbain durable», selon Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé-et-Principe.
À Kinshasa, plus de deux millions de personnes, dont 51 % de femmes bénéficieront directement de meilleurs services, avec des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quartiers des communes de Kisenso, N’Djili, Matete et de Lemba. Le projet, indique-t-on, appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance. En outre, grâce à des investissements dans l’entretien des infrastructures, des activités d’inclusion sociale et l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, le projet entend accroître le revenu des personnes vulnérables tout en stimulant la croissance et la productivité dans les secteurs prioritaires, selon ses concepteurs.
«Compte tenu des immenses défis auxquels la ville doit faire face, ce projet ouvrira la voie à un engagement à plus long terme de la Banque mondiale à Kinshasa, dans le cadre d’une série d’opérations dont le but est d’améliorer les conditions de vie des 9 millions de pauvres qui y vivent», a déclaré Meskerem Brhane, responsable du pôle Développement urbain, résilience et foncier en Afrique de l’Est et australe à la Banque mondiale.