Dans le cadre de son programme des Ponts du commerce arabo-africains (AATB), la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) s’engage aux côtés d’OCP Africa, une filiale du groupe OCP, pour soutenir son programme Agribooster en Côte d’Ivoire. Ce partenariat s’est concrétisé, ce mardi 6 avril à Rabat (Maroc), par la signature d’un accord entre Mohamed Anouar Jamali, directeur général d’Ocp Africa, et Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC.
Le programme Agribooster, qui vise 20.000 riziculteurs ivoiriens, a pour objectif de les soutenir et améliorer les chaînes de valeur agricoles dans le pays en mettant à leur disposition « l’ensemble des conditions nécessaires pour augmenter leurs rendements et revenus, notamment la fourniture d’engrais de haute qualité et de semences hybrides, la formation aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilité des sols ainsi que l’accès au marché ».
« La subvention de l’ITFC pour le programme OCP Africa Agribooster en Côte d’Ivoire a pour objectif de minimiser l’impact économique de la Covid-19 en maintenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales, mais aussi en améliorant les chaînes de valeur agricoles du pays surtout pendant les circonstances difficiles. Les pays africains doivent en effet s’efforcer de sécuriser leur production agricole locale, afin de minimiser leur dépendance aux importations, mais aussi dans le but de renforcer la sécurité alimentaire de leurs populations », indique Hani Salem Sonbol, directeur général de l’Itfc.
Outre ces outils d’encadrement, Agribooster fait encore une lucarne aux mesures barrières liées à la Covid-19. Pour la lutte contre la pandémie et la préservation de leur santé, les riziculteurs disposeront aussi d’équipements de protection adaptés. « La Covid-19 a mis en évidence les limites de nos modèles de production actuels. Les répercussions de la pandémie sur la sécurité alimentaire exigent de nouveaux modèles holistiques pour produire suffisamment de nourriture en Afrique. Donc, le programme Agribooster est un bon exemple d’initiative», indique Dr Mohamed Anouar Jamali.