En 1969, le monde apercevait pour la premère fois l’antre du palais royal. Un lieu qui gardait pourtant et dans le plus grand secret sa vie, ses mythes et mystères. L’acteur de ce bouleversement positif est le prince Philip Mountbatten. Considéré comme le socle du palais royal et de l’ouverture vers une royauté moderne ouverte vers l’extérieur, l’époux de la reine Elisabeth vient de rendre l’âme à l’âge de 99 ans à Windsor.
« C’est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d’Edimbourg », annonce un communiqué du Buckingham. Cette disparition constitue une grande perte pour le royaume et les Britanniques. Pour le premier ministre de l’Angleterre, Boris Johnson, « la nation a une dette à son égard ».
Le prince avait été plusieurs fois hospitalisé. La dernière hospitalisation remonte en février 2021 en raison de problème cardiaque.
Philip de Grèce et du Danemark est né à Corfou (Grèce) le 10 juin 1921. De souche allemande, il rencontre à l’âge de 18 ans la jeune Elizabeth, fille aînée du roi George VI , tous deux étant des descendants de la reine Victoria, donc cousins au troisième degré. Le mariage a lieu le 20 novembre 1947 en l’abbaye de Westminster. Elizabeth n’est pas encore reine d’Angleterre, mais simplement la fille aînée du roi. L’union entre les deux sera scellée en 1952, la même année où décède roi George VI, qui avait offert auparavant le prédicat d’altesse royale et le titre de duc d’Édimbourg à Elizabeth. Aux côtés de son épouse, il participe à la consolidation du royaume et du peuple britannique jusqu’en mai 2017, lorsqu’il rentrait dans sa 96e année. Père de quatre enfants (Charles, Anne, Andrew et Edward), le duc d’Edimbourg annonçait alors officiellement son retrait de la vie publique.
Royaume-Uni : Le palais royal perd le prince Philip, socle de son modernisme

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