Dans quelques mois, la noix de cajou, dont la production a atteint près de 800.000 tonnes en 2020, va transiger à la Bourse des matières premières agricoles (BMPA) pour permettre la fixation d’un prix national du kilogramme conformément à la loi de l’offre et de la demande.
Si cette plateforme (BMPA) permet à l’agriculteur de sécuriser le prix de vente de sa production, elle prouve l’exigence d’accueillir une qualité de la noix dans les centres d’entreposages. C’est pourquoi les acteurs attendent bénéficier de formation et de moyens de contrôle adaptés pour une bonne qualité de l’amande post-récolte.
Déjà, plus de 200 organisations professionnelles agricoles qui ont entamé, le vendredi 2 avril, une formation avec le Conseil coton anacarde (CCA) dans la région du Hambol (située dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire), ont exprimé ce samedi 10 avril, un satisfecit pour ces sessions de renforcement de capacités. « La qualité est une préoccupation autant pour le Conseil que pour les producteurs que nous sommes. Nous sommes conscients que la qualité de la noix de cajou part du producteur », a fait savoir Hassane Coulibaly, président du conseil d’administration de l’Union des coopératives de Dabakala, ville située au centre du pays.
Initiée depuis septembre 2016, la réforme pour la qualité de la noix de cajou entre aujourd’hui dans une phase stratégique, non seulement pour la transformation qui constitue aussi une priorité du gouvernement mais plus pour l’exportation, accompagnée des centres d’entreposage pour sécuriser la valeur du produit.
Outre la noix de cajou, le maïs et la kola sont également éligibles à la BMPA destinée à améliorer le système de commercialisation des produits agricoles.