Amen Bank a réalisé, selon les résultats financiers arrêtés le 31 mars 2021, un produit net bancaire de 111,3 millions de dinars (40,5 millions USD) contre 95,6 millions de dinars (35 millions USD) au premier trimestre 2020. Ce qui représente une progression de 16,5% sur un an.
Les crédits à la clientèle, nets des provisions et des agios réservés, sont passés de 5670,7 millions de dinars (2 milliards USD) à fin mars 2020 à 6041,3 millions de dinars (2,1 milliards USD) à fin mars 2021, soit une progression de 370,6 millions de dinars (135 millions USD) ou de 6,5%. S’agissant des dépôts et avoir de la clientèle, ils se sont établis à fin mars 2021 à 6012,1 millions de dinars (2 milliards USD), soit une progression de 350,8 millions de dinars (128 millions USD) ou 6,2% par rapport au 31 mars 2020.
Pour leur part, les ressources longues provenant des emprunts et ressources spéciales ont atteint 959,9 millions de dinars (349,3 millions USD), enregistrant ainsi une hausse de 73,4 millions de dinars (27 millions USD) par rapport au 31 mars 2020. Concernant les produits d’exploitation bancaire, ils ont enregistré une diminution de 4,7 millions de dinars (1,7 millions USD) ou 2,2% par rapport à la même période en 2020.
Les charges d’exploitation bancaire ont enregistré une baisse de 20,5 millions de dinars (7,4 millions USD) ou 16,9% par rapport à la même période en 2020. Le coefficient d’exploitation a atteint 37 % au titre du premier trimestre de 2021 contre 42,2% pour la même période de 2020, soit une baisse de 5,2 points de pourcentage.
Par ailleurs, la banque a mentionné qu’elle a fait preuve de solidité financière dans un contexte marqué par la continuité des effets de la crise de la Covid-19. La deuxième banque privée tunisienne a souligné avoir procédé au stress test demandé par la Banque centrale (BCT). Les résultats dégagés, souligne-t-elle, constituent une réaffirmation qu’elle dispose de facteurs confirmés de résilience.
La banque jouit également d’un profil de risque de liquidité maîtrisé et d’un coussin confortable de fonds propres lui permettant d’atténuer l’impact de la crise.